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Dans le cadre du mécénat, l’incitation fiscale est une des opportunités dont les entreprises disposent pour s’engager dans un projet associatif.
Depuis le début de l’année 2020, les dépenses de mécénat ouvrant droit à 60% de réduction d’impôts sont désormais soumises à un double plafond : 20.000€ ou 5 pour mille du chiffre d’affaires hors-taxe lorsque ce montant est plus élevé.
Cette réforme permet ainsi de lever le plafond de 5 pour mille pour les entreprises qui réalisent un chiffre d’affaires inférieur à 4 millions d’euros.
Le mécénat versus sponsoring
Le parrainage, ou sponsoring, est considéré comme une prestation, c’est-à-dire un soutien matériel apporté à une manifestation, à un produit ou une organisation en vue d’en retirer un bénéfice direct, alors que le mécénat est une opération qui vise à promouvoir l’image du parrain (mécène) avec indication de son nom ou de sa marque. Ces deux actions n’ont pas les mêmes finalités : la première est une simple action de communication et l’autre un engagement fort de l’entreprise dans la réalisation de projets associatifs.
La différence entre la réduction et la déduction fiscale n’est pas des moindres. Dans le sponsoring, les dépenses de parrainage sont déductibles à 100% au titre des charges d’exploitation du résultat imposable (Art. 39-I 7° du CGI), alors que le mécénat permet aux entreprises de bénéficier d’une réduction d’impôt égale à 60% des versements dans la limite de 0,5% du CA HT (Art 238 bis du CGI). Exemple chiffré : pour une société réalisant un CA de 1 M€HT, un bénéfice de 30.000€, un IS de 33%.
Les conséquences fiscales sont examinées de la façon suivante : incidence d’un partenariat de 1.000€.
Dans le cas d’un parrainage, l’économie d’impôt sera de 333€ et pour mécénat de 600€.
S’engager concrètement dans des actions citoyennes
Au delà de cet avantage, ce dispositif permet aux entreprises de renforcer leur image autour de projets concrets et de collaborer à une action citoyenne qui l’implique durablement dans la vie locale et met en valeur l’attractivité du territoire, comme l’indique l’étude de la Fondation de France (L’entreprise engagée : nouvelles frontières de la RSE et du mécénat) :
« l’ancrage territorial est souvent essentiel à la survie de l’entreprise, tant pour des raisons de recrutement de collaborateurs que de débouchés économiques ou encore de relations de confiance avec les pouvoirs publics. Cet enjeu est notamment prégnant pour les TPE, PME et ETI. »
https://www.fondationdefrance.org/sites/default/files/atoms/files/
l_entreprise_engagee_nouvelles_frontieres_du_mecenat_et_de_la_rse.pdf
Un exemple de mécénat de proximité sur Suresnes :
L’association suresnoise CELIJE (Centre pour l’Initiative des Jeunes) a pour objet de susciter et de promouvoir des activités visant au développement et à la formation humaine des jeunes de 15 à 25 ans en difficulté à Suresnes, avec le souci de l’adaptation de cette action à l’environnement local.
Le CELIJE a mis en place l’opération CELIJE JOB CHALLENGE
Objectif : l’association veut d’abord accueillir les jeunes et leur redonner confiance. Elle veut ensuite encourager leurs initiatives en leur fournissant l’accompagnement et les moyens matériels et économiques nécessaires à la réalisation de leurs projets. Enfin l’association veut les aider à s’orienter, à se former et à s’insérer dans la société et dans le monde professionnel. In fine, les jeunes sont prêts à intégrer les entreprises.
A travers ces projets, des entreprises peuvent trouver des candidats pour des postes pour lesquels elles ont du mal à recruter.
Les entreprises qui souhaitent s’engager financièrement dans ce projet associatif participent au développement de l’emploi sur le territoire local et est donc reconnu comme un interlocuteur prépondérant sur son propre bassin d’activités. Cette action permet également de sensibiliser et d’impliquer les salariés de l’entreprise dans une cause d’utilité sociale qui correspond à ses valeurs.
Article rédigé par Denis Loré – www.mecenactif.com
La Ville de Suresnes et le Suresnes Business Club vous invite à participer à un webinaire le mercredi 13 mai à 16h, sur le thème « Optimisation de la performance commerciale ». Animé par Cédric Mizrahi, membre du SBC.
Détails et inscription ici : https://www.weezevent.com/optimisation-de-la-performance-commerciale
Un lien vers la plateforme Zoom vous sera envoyé. Afin de préparer au mieux cet échange, envoyez vos questions, réflexions… sur ppuissant@ville-suresnes.fr
Objectifs du webinaire
- Identifier les clés de la performance commerciale.
- Dégager 10 points-clés prioritaires
- Partager des idées génératrices de performances
A qui s’adresse ce webinaire
- Aux dirigeants d’entreprise (TPE, PME et ETI)
- Aux directeurs comptables
- Aux directeurs financiers
- Aux responsables des ressources humaines
Animé par :
Cédric Mizrahi – Consultant en formation commerciale et management, pour la division grands comptes de la société Sandler. Il propose également des accompagnements aux dirigeants de PME, en stratégie et développement. Il a été pendant 19 ans chef d’entreprise (Klaxcar, équipementier automobile), et a travaillé auparavant pendant 10 ans au sein du groupe Mars au sein duquel il a occupé des fonctions d’encadrement de forces de ventes et de compte clé. https://www.isotop.dev/
La Ville de Suresnes et le Suresnes Business Club vous invite à participer à un webinaire le mercredi 6 mai à 17h, sur le thème des aides économiques et sociales aux entreprises, la gestion de la trésorerie, les aspects sociaux du déconfinement progressif. Animé par Richard Dupuy et Christelle Bach.
Détails et inscription ici : https://lnkd.in/gbjGqMz
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Objectifs du webinaire
- Faire un état des lieux des différentes aides destinées aux entreprises
- Comprendre la structure de mon bilan pour améliorer ma trésorerie
- Anticiper les impact de mes choix stratégiques de sortie de crise sur ma trésorerie
Pour aller plus loin :
- A quoi s’attendre dans les prochains mois (fiscalité, comptabilité, juridique)
- Le maintien des postes des salariés en télétravail si cela est possible
- Les salariés en arrêt de travail pour garde d’enfants, des personnes à risque ou des personnes qui habitent avec une personne vulnérable, l’indemnité complémentaire versée par l’employeur assouplie et élargie
- Le système du chômage partiel généralisé à partir du 1er mai 2020 : démarches, formalités Le maintien des garanties de prévoyance et frais de santé complémentaires
- Les mesures à envisager au vu du déconfinement progressif
A qui s’adresse ce webinaire
- Aux dirigeants d’entreprise (TPE, PME et ETI)
- Aux directeurs comptables
- Aux directeurs financiers
- Aux responsables des ressources humaines
Animé par :
Richard DUPUY – Expert-comptable membre du Suresnes Business Club – Diplômé d’expertise-comptable depuis 2008, Richard a plus de 18 ans d’expérience en cabinet d’expertise comptable. Associé et créateur du pôle consolidation au sein d’un cabinet parisien de 200 collaborateurs, il a créé sa structure à Suresnes en 2017 et accompagne les directions financières de groupe de sociétés. Depuis 5 ans il anime le module « analyse financière » dans le parcours de formation des analystes de la Banque de France.
Christelle BACH – Avocate au Barreau de Paris- Titulaire d’un master 1 en droit social et d’un master 2 en droit de la protection sociale – Expérience de plus de 12 ans en tant que juriste en entreprise – Prestation de serment en 2017 au Barreau de Paris et Avocate à son compte depuis – Conseil juridique en droit social et protection sociale pour les entreprises et les particuliers – Pré-contentieux et Contentieux devant le CPH et le Pôle social du Tribunal Judiciaire – Animation de formation juridique. https://bach-avocat.fr/
La Ville de Suresnes et le Suresnes Business Club vous invite à participer à un webinaire le mardi 5 mai à 11h, sur le thème sur le thème « Déconfinement progressif, quelle méthode de management pour la relance de mon activité », animé par Claire Maufrais et Naïma ALEXANDRE, membre du SBC.
Détails et inscriptions : https://lnkd.in/gxJmuE2
Un lien vers la plateforme Zoom vous sera envoyé. Afin de préparer au mieux cet échange, envoyez-vous vos questions, réflexions… sur ppuissant@ville-suresnes.fr
Objectifs du webinaire
- Faire votre état des lieux sur votre management de cette crise
- Comprendre les enjeux d’un management adapté à votre contexte de crise
- Créer votre modèle de management pour la sortie de crise
A destination des : dirigeants d’entreprise (TPE, PME et ETI), managers, services ressources humaines.
Animé par :
Claire Maufrais, Consultante RH et Fondatrice de StartUp GetUp « créateurs d’écosystèmes de compétences ». Diplômée en GRH & RSE de la Sorbonne Business School, Claire à près de 10 ans d’expériences en GRH. Une expertise sur des projets de transformation et de flexibilité menés dans des entreprises comme Subsea7, Télécom ParisTech, Essilor, BCD Travel, Sea proven, Fiilit, Autisme France… Gestions de crises organisationnelles dans des secteurs comme le Tourisme et le Parapétrolier. Pilotages critiques en RH : PSE, digitalisations, externalisations, déménagements, fusions, acquisitions… Une vision des Ressources Humaines étendue aux parties prenantes, flexible et imprégnée de RSE. Experte en accompagnement d’entreprises Agile, les Start-up. https://startup-getup.com/
Naïma Alexandre, Consultante certifiée en conduite du changement & amélioration continue, formatrice à la gestion du temps et du stress, j’ai fondé l’Atelier des Petits Pas. Après avoir travaillé pour de grands groupes internationaux à la conduite du changement et à la résolution de problèmes, j’ai acquis une expertise technique de résolution de problèmes dans des environnements complexes. L’atelier des Petits Pas a pour mission d’accompagner, de sensibiliser et de former les entreprises aux enjeux de l’efficacité sereine et l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, véritable levier de performance au travail et d’écologie personnelle. Nos expertises traitent de la conduite du changement, la résolution de problèmes, la gestion du temps, la gestion du stress ou encore la charge mentale des managers et collaborateurs. https://latelierdespetitspas.com/
La Ville de Suresnes et le Suresnes Business Club vous invite à participer à un webinaire le lundi 4 mai à 17h, sur le thème sur le thème « Manager en contexte de crise Covid-19 : quelle gestion pour soi et son écosystème en tant que leader conscient ? »
Cyr-Igaël RONDOT, consultant stratégique / executive coach suresnois animera ce webinaire. Une occasion unique pour prendre du recul et partager expériences et questionnements.
Pour s’inscrire gratuitement : https://lnkd.in/g6Xs_aW
Un lien vers la plateforme TEAMS vous sera communiqué. Afin de préparer au mieux cet échange, faites-nous part de vos questions, réflexions… ppuissant@ville-suresnes.fr
Le Webinaire :
L’occasion de se nourrir des autres et de se faire du bien dans une période trouble et inédite. Notre thème est donc manager en contexte de crise Covid-19 : quelle gestion pour soi et son écosystème en tant que leader conscient ? Principe : apporter éclairages et suggestions sur la prise en compte de la crise dans le management, le management à distance, la solidarité, la communication, la décision,… Favoriser vos interactions, retours d’expériences, questionnement, problem solving, besoins, vision, idées, aides,…
Vous êtes :
Leader, manager, décideur, responsable dans l’entreprise et son écosystème.
Votre intervenant :
Cyr-Igaël RONDOT – Founder e-pensee SAS – Consultant stratégique – Executive coach. Stratégique, créatif et humain il fait naître chacune et chacun à son risque de chance. Selon ses clients “Cyr-Igaël alerte par un nouveau regard et une relation de vérité.” Après 15 ans d’expériences professionnelles comme manager (Havas, BNP Paribas, Lacoste), il fonde e-pensee, société de conseil de dirigeants & de coaching en l’an 2000 à Suresnes. Orphelin résilient, marié à une psychologue auprès des personnes atteintes d’un handicap, père gâté de 3 filles, amoureux de la nature en Baie de Somme, kite surfeur, choriste en maîtrise avec le chœur d’enfants de l’opéra de Paris, engagé et ouvert sur les autres dans sa vie associative et sa ville, notamment à l’hôpital Foch et auprès de Suresnes sa ville adoptive depuis plus de 30 ans. ESRA (Ecole Sup Réalisation Audio Visuelle)-ICG Management supérieur IFG – Coach certifié Syndicat Professionnel des Métiers du Coaching (SPMC). Diplômé du Robert Dilts Strategy Group en leadership conscient et résilient. https://epensee.wixsite.com/e-pensee
L’un des membres du Suresnes Business Club, les avocats à la Cour de chez BLACKBIRD & Associés, nous ont concocté une série d’articles pour informer les dirigeants d’entreprises que nous sommes.
Dans la situation actuelle, chaque partie à un contrat commercial (qu’elle soit fournisseur, prestataire, intermédiaire, partenaire, client, etc.) doit sans délai :
1) IDENTIFIER ET EVALUER les conséquences pratiques de l’épidémie et des mesures gouvernementales adoptées (confinement, fermeture de certaines frontières, etc.) sur l’exécution de ses engagements contractuels mais aussi sur ceux de ses cocontractants ;
2) VÉRIFIER la teneur et la portée des clauses des conditions générales et/ou contrats concernées, à savoir :
– les clauses prévoyant les modalités de collaboration et d’information en cas de survenance de difficultés ou de retards ;
– la clause de force majeure, visant à suspendre voire à mettre fin aux contrats sans engager une quelconque responsabilité, en cas d’événement imprévisible, extérieur et irrésistible à la signature du contrat (article 1218 du Code civil).
Le Ministre de l’Économie et des Finances a déclaré, dans le projet de loi d’urgence pour faire face à l’épidémie, que le coronavirus sera considéré comme un cas de force majeure pour les marchés publics de l’État et qu’il ne sera pas appliqué de pénalités de retard aux entreprises concernées.
Les contrats commerciaux ne semblent donc pas visés. Les concernant, il n’est en réalité pas certain, à ce stade, que l’épidémie actuelle et les mesures gouvernementales présentent systématiquement les caractéristiques de la force majeure.
En conséquence, chaque contrat devra être apprécié au cas par cas, en tenant compte : de sa nature, de sa date de signature, de la loi qui lui est applicable, du contenu de sa clause de force majeure (cas visés, préavis, délai pour arrêter une décision), de la situation de chacun des cocontractants ainsi que de la manière dont l’exécution de ses obligations est affectée et enfin de l’obligation en cause (paiement ou autres) ;
– la clause d’imprévision (hardship), permettant une renégociation du contrat si des circonstances nouvelles imprévisibles renchérissent son exécution (article 1195 du Code civil). A-t-elle été prévue ? Cette clause vise généralement les obligations de paiements qui selon la jurisprudence des tribunaux français ne sont pas suspendues par les cas de force majeure. Pour les contrats conclus depuis 2016, la révision du contrat (contractuellement ou judiciairement) est applicable, même en l’absence de clause.
3) à ce stade, favoriser un ÉCHANGE régulier, transparent et de bonne foi avec ses cocontractants dans le respect des clauses contractuelles (avec des traces écrites), pour envisager toutes les solutions possibles qui permettraient l’exécution des contrats en cours et, si cela est nécessaire et possible, un aménagement de ceux-ci acceptable par les deux parties. Cette démarche permettra une plus grande sécurité juridique, dans l’intérêt de celui qui est empêché d’exécuter ses obligations mais également de son cocontractant, pour éviter à ce dernier un blocage aujourd’hui et de devoir ensuite engager la responsabilité de son partenaire ultérieurement.
L’un des membres du Suresnes Business Club, les avocats à la Cour de chez BLACKBIRD & Associés, nous ont concocté une série d’articles pour informer les dirigeants d’entreprises que nous sommes.
Obligation de prévention de l’employeur
Conformément aux articles L. 4121-1 et suivants du code du travail, l’employeur est tenu de « prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs ».
A ce titre, il doit procéder à une évaluation du risque professionnel afin de réduire au maximum les risques de contagion sur le lieu de travail ou à l’occasion du travail (article R.4121-2 du code du travail).
Ces mesures comprennent des actions de prévention des risques professionnels, des actions d’information et de formation et la mise en place d’une organisation et de moyens adaptés.
L’employeur doit veiller à l’adaptation constante de l’évaluation des risques.
La nouvelle évaluation des risques doit être retranscrite dans le document unique d’évaluation des risques et actualisée pour tenir compte des changements de circonstances. Les mesures de prévention qui en découlent doivent être portées à la connaissance des salariés selon des modalités adaptées afin de permettre leur pleine application.
A défaut de respecter son obligation, l’employeur pourrait voir sa responsabilité civile, voire pénale, engagée.
Dans le cadre de l’épidémie de Coronavirus, l’employeur doit ainsi, quelle que soit la situation de l’entreprise :
- Informer les salariés sur les mesures de prévention à respecter conformément aux recommandations officielles
- Mettre à disposition des salariés les moyens nécessaires pour éviter la propagation du virus : savon, solution hydro-alcoolique, fourniture de masques de protection…
- Mettre en place de mesures de distanciation sociale
Obligation d’information du salarié
Conformément à l’article L. 4122-1 du code du travail, le salarié est également responsable de sa santé et de sa sécurité ainsi que de celles de ses collègues. Un salarié revenant d’une zone à risque ou ayant côtoyé une personne susceptible de transmettre le virus, et qui n’en informe pas son employeur, commet une faute et pourrait être sanctionné à ce titre. Il en va de même pour un salarié qui ne respecterait pas les mesures d’aménagement du poste de travail ou de confinement mises en place.
Ces informations doivent, bien entendu, être adaptées selon la situation de l’entreprise.
Comment adapter l’activité de mes salariés en cas de poursuite de l’activité de l’entreprise ?
L’employeur doit aménager le poste de travail afin de limiter les risques de propagation du Covid-19.
Depuis l’ordonnance du 26 mars 2020, l’employeur peut mobiliser une partie des congés et/ ou repos de ses salariés :
- Congés payés : sous réserve de la signature préalable d’un accord d’entreprise, d’établissement ou de branche, l’employeur pourra imposer jusqu’à 6 jours de congés payés à ses salariés en respectant un délai de prévenance d’un jour franc au moins ;
- Autres congés (repos, RTT, jours portés sur un compte épargne temps, à l’exception des congés pour événements familiaux) : l’employeur peut sans attendre, et ce avant le 31 décembre 2020 imposer unilatéralement jusqu’ à 10 jours de congés en respectant un délai de prévenance d’un jour franc au moins.
Par ailleurs, dans les entreprises relevant de secteurs d’activités particulièrement nécessaires à la sécurité de la Nation et à la continuité de la vie économique et sociale, qui seront déterminés par décret :
- La durée quotidienne maximale de travail ;
- La durée quotidienne maximale de travail accomplie par un travailleur de nuit peut être portée jusqu’à douze heures, sous réserve de l’attribution d’un repos compensateur égal au dépassement de la durée prévue à ce même article,
- La durée du repos quotidien peut être réduite jusqu’à neuf heures (contre 11 heures) consécutives, sous réserve de l’attribution d’un repos compensateur égal à la durée du repos dont le salarié n’a pu bénéficier ;
- La durée hebdomadaire maximale peut être portée jusqu’à soixante heures ;
- La durée hebdomadaire de travail calculée sur une période quelconque de douze semaines consécutives peut être portée jusqu’à quarante-huit heures ;
- La durée hebdomadaire de travail du travailleur de nuit calculée sur une période de douze semaines consécutives peut être portée jusqu’à quarante-quatre heures.
1er cas : salariés pouvant télétravailler
Le recours au télétravail doit être encouragé au maximum lorsqu’il est possible : l’employeur doit demander au salarié, dont le poste le permet et qui dispose du matériel nécessaire pour le faire, de recourir au télétravail (par exemple : personnel administratif ou comptable d’une grande surface de bricolage). Conformément à l’article L. 1222-11 du Code du travail « en cas de circonstances exceptionnelles, notamment de menace d’épidémie, la mise en œuvre du télétravail peut être considérée comme un aménagement du poste de travail rendu nécessaire pour permettre la continuité de l’activité de l’entreprise et garantir la protection du salarié ».
Ainsi, l’aménagement du poste peut être imposé par l’employeur. Celui-ci peut exiger du salarié de télétravailler jusqu’à la fin de la période d’incubation (soit 14 jours) afin d’éviter le risque de propagation du coronavirus au sein de l’entreprise.
2ème cas : salariés ne pouvant pas télétravailler et au contact d’autres salariés ou d’un public
Deux situations sont à distinguer :
- lorsque les contacts sont brefs: les mesures barrières (disponibles et actualisées sur le site gouvernement.fr) permettent de préserver la santé des salariés et celle de leur entourage
- lorsque les contacts sont prolongés et proches : il faut alors compléter les mesures “barrières” par l’installation, par exemple, d’une zone de courtoisie d’un mètre, par le nettoyage des surfaces avec un produit approprié, le lavage des mains…
Dans ces conditions, la seule circonstance que le salarié soit affecté à l’accueil du public pour des contacts proches ou prolongés ne suffit pas, sous réserve de l’appréciation souveraine des tribunaux, à considérer qu’il justifie d’un motif raisonnable pour exercer son droit de retrait.
Il incombe au salarié de suivre les instructions qui lui sont données par l’employeur en matière de prévention, à défaut sa responsabilité pourra être engagée !
Que dois-je faire si un de mes salariés est contaminé ?
En cas de contamination d’un salarié, les mesures suivantes devront être prises :
- équipement des personnes en charge du nettoyage des sols et surfaces avec port d’une blouse à usage unique et de gants de ménage (le port de masque n’est pas obligatoire!)
- entretien des sols et des surfaces en privilégiant une stratégie de lavage-désinfection humide:
- nettoyage avec un bandeau de lavage unique imprégné d’un produit détergent,
- rinçage à l’eau potable avec un autre bandeau de lavage à usage unique
- un temps de séchage suffisant
- désinfection avec de l’eau de javel diluée avec un bandeau de lavage à usage unique
Dès lors que ces mesures sont mises en oeuvre par l’employeur, la seule circonstance qu’un salarié a été contaminé ne suffit pas, sous réserve de l’appréciation souveraine des tribunaux, à considérer qu’il justifie d’un motif raisonnable pour exercer son droit de retrait.
Que faire si mon salarié est tenu de rester éloigné de l’entreprise ?
1er cas : salariés confinés à titre individuel pour cause de maladie
Dans ce contexte, le salarié est placé en confinement pendant une durée maximale de 20 jours par décision d’un médecin de l’Agence régionale de santé, conformément au Décret n° 2020-73 du 31 janvier 2020 portant adoption de conditions adaptées pour le bénéfice des prestations en espèces pour les personnes exposées au coronavirus.
Le salarié bénéficie alors d’une indemnité journalière de sécurité sociale d’un montant de 50 % de son salaire journalier de base, sans que ne lui soit appliqué un délai de carence.
Si un accord d’entreprise ou de branche le prévoit, l’entreprise doit compléter cette indemnisation à hauteur du salaire. En tout état de cause, le contrat de travail du salarié est suspendu et l’employeur ne peut pas le solliciter.
2ème cas : salariés confinés à titre individuel car côtoyant des personnes atteintes du covid-19 ou revenant d’une zone à risques.
Si son poste de travail le permet et qu’il dispose du matériel nécessaire, le salarié peut télétravailler.
Autrement, les règles applicables à un salarié confiné à titre individuel pour cause de maladie s’appliquent.
3ème cas : salariés tenus de garder à leur domicile un enfant de moins de 16 ans
Le salarié contacte son employeur pour l’informer de la situation.
Ils envisagent ensemble les possibilités de télétravail comme vu ci-dessus.
A défaut d’autre solution, le salarié peut être placé en arrêt de travail indemnisé. Pour cela, l’employeur déclare son arrêt sur le site internet dédié Ameli. Il demande à son salarié de lui adresser une attestation dans laquelle il s’engage à être le seul parent qui demande le bénéfice d’un arrêt de travail pour garder l’enfant à domicile dont il indique le nom et l’âge, le nom de l’établissement scolaire et celui de la commune où l’enfant est scolarisé ainsi que la période de fermeture de l’établissement.
Une fois sa déclaration effectuée, l’employeur reçoit un courriel confirmant la déclaration. Il envoie ensuite les éléments nécessaires à la liquidation de l’indemnité journalière selon la procédure habituelle applicable aux arrêts maladie. Si le salarié reprend son activité avant la date de fin de l’arrêt indiquée, l’employeur en informe l’assurance maladie.
L’employeur applique le complément prévu par le code du travail (art. L. 1226-1 du code du travail) ou par sa convention collective.)
4ème cas : Personnes présentant un risque de développer une forme sévère de la maladie
L’Assurance Maladie a décidé d’étendre, à compter du 18 mars 2020 (avec effet rétroactif au 13 mars), le droit à un arrêt de travail via son téléservice de déclaration en ligne declare.ameli.fr aux personnes dont l’état de santé conduit à les considérer comme présentant un risque de développer une forme sévère de la maladie et devant de ce fait impérativement rester à leur domicile sans possibilité de télétravail.
Ces salariés pourront ainsi se connecter directement sur ce site, sans passer par leur employeur ni par leur médecin traitant, pour demander à être mis en arrêt de travail pour une durée initiale de 21 jours.
Sont concernés les salariés suivants :
- Femmes enceintes ;
- Maladies respiratoires chroniques (asthme, bronchite chronique…) ;
- Insuffisances respiratoires chroniques ;
- Mucoviscidose ;
- Insuffisances cardiaques toutes causes ;
- Maladies des coronaires ;
- Antécédents d’accident vasculaire cérébral ;
- Hypertension artérielle ;
- Insuffisance rénale chronique dialysée ;
- Diabètes de type 1 insulinodépendant et diabète de type 2 ;
- Les personnes avec une immunodépression : pathologies cancéreuses et hématologiques, transplantations d’organe et de cellules souches ;
- Hématopoïétiques : maladies inflammatoires et/ou auto-immunes recevant un traitement immunosuppresseur, personnes infectées par le VIH ;
- Maladie hépatique chronique avec cirrhose ;
- Obésité avec un indice de masse corporelle (IMC) égal ou supérieur à 40.
L’arrêt de travail sera délivré sur cette base, une fois effectuées les vérifications nécessaires par le service médical de l’Assurance Maladie à savoir que l’assuré bénéficie bien d’une prise en charge au titre d’une affection de longue durée.
5ème cas : salariés dont l’entreprise a été fermée par arrêté du 14 mars
L’employeur peut demander au salarié, dont le poste le permet et qui dispose du matériel nécessaire pour le faire, de recourir au télétravail (par exemple : personnel administratif ou comptable d’une grande surface de bricolage).
Si le salarié ne peut pas, compte tenu de la nature de ses activité, télétravailler, l’entreprise peut recourir au dispositif d’activité partielle (article R. 5122-1 du code du travail).
Il en est ainsi notamment en cas de :
- Fermeture administrative d’un établissement ;
- Absence (massive) de salariés indispensables à l’activité de l’entreprise ;
- Interruption temporaire des activités non essentielles (lorsque les pouvoirs publics décident de limiter les déplacements pour ne pas aggraver l’épidémie par exemple) ;
- Suspension des transports en commun par décision administrative ;
- Baisse d’activité liée à l’épidémie (difficultés d’approvisionnement, dégradation de services sensibles, annulation de commandes…).
Lorsque les salariés sont placés en position d’activité partielle, le contrat de travail est suspendu. Les salariés perçoivent alors une indemnité compensatrice versée par leur employeur. Cette indemnité doit correspondre au minimum à 70 % de la rémunération antérieure brute horaire et peut être augmentée par l’employeur. En cas de formation pendant l’activité partielle, cette indemnité est portée à 100 % de la rémunération nette antérieure. L’employeur bénéficie pour sa part d’une allocation forfaitaire horaire par salarié d’un montant de 7,74 euros pour les entreprises de moins de 250 salariés et de 7,23 euros pour les entreprises de plus de 250 salariés.
Spécialisés dans l’impression et la PLV, la société suresnoise Cocktail d’impression, membre du Suresnes Business Club, a consacré ses dernières semaines à préparer des objets utiles pour notre quotidien (d’aujourd’hui et de demain).
Masques de protection :
https://suresnesbusinessclub.com/wp-content/uploads/2020/04/masque.pdf
Mise en situation protections :
https://suresnesbusinessclub.com/wp-content/uploads/2020/04/Mise-en-situation-protections.pdf
Plastiques transparents et masques plastiques de protection faciale :
https://suresnesbusinessclub.com/wp-content/uploads/2020/04/Plaques-protection-tarif.pdf
Comment garder la forme et le lien social pendant le confinement ?
Face à la crise sanitaire inédite que nous traversons, toutes les entreprises du territoire s’adaptent pour faire perdurer leur activité, et même tester de nouvelles solutions innovantes, à l’image de Sporezo, membre du Suresnes Business Club.
Sporezo, membre du Suresnes Business Club, est un réseau de professionnels par le sport.
Cette solution digitale facilite la mise en relation de professionnels à partir de leurs passions pour favoriser le développement du réseau et du business pendant des sessions sportives.
Fortement impactée par la mise en place du confinement mi-mars, l’entreprise a rebondi en lançant une offre inédite et gratuite pour l’ensemble de sa communauté : des sessions de sport en visio-conférence et en live avec des coachs sportifs.
Des rendez-vous sport ensemble, chacun chez soi
Les séances sont adaptées au niveau des participants et spécialement conçues pour une pratique à la maison. Elles permettent, en 30 minutes*, de se dépenser et de garder la forme tout en rencontrant de nouvelles personnes.
Car Sporezo n’en oublie pas pour autant pas son ADN ! A l’issue de chaque session, les participants ont un temps d’échange pour aborder une thématique de leur choix : vivre le confinement, mise en place du télétravail, nutrition, activité commerciale…et retrouvent sur Sporezo toutes les personnes qu’elles viennent de rencontrer, avec la possibilité de les recontacter.
Pour rejoindre Sporezo et participer à ces Sport Live Sessions, vous pouvez vous inscrire ici .
*En France, la recommandation diffusée depuis 2002 par le ministère chargé de la santé, dans le cadre du Programme national nutrition santé (PNNS), est de pratiquer l’équivalent d’au moins 30 minutes de marche rapide par jour au minimum 5 fois par semaine pour les adultes et l’équivalent d’au moins 60 minutes par jour pour les enfants et adolescents.
Le Préfet d’Ile-de-France nous informe :
I) LES DIFFERENTS TYPES DE MASQUES
Il existe plusieurs types de masques identifiés en fonction de leur usage. Les deux premières catégories sont réservées en priorité au personnel soignant.
- Les masques de protection respiratoire (FFP)
Il s’agit d’un équipement de protection individuel qui protège le porteur du masque contre l’inhalation de gouttelettes. Il existe plusieurs niveaux de filtration : FFP1, FFP2 et FFP3.
Il s’agit de masques qui sont destinés en priorité aux professionnels de santé, ainsi qu’aux professionnels dans le cadre de process complexes de production nécessitant une protection individuelle.
- Les masques à usage médical
Il s’agit d’un dispositif médical répondant à la norme NF EN 14683, qui en évitant la projection de gouttelettes émises par le porteur du masque, limite la contamination de l’environnement extérieur et des autres personnes.
- Les masques non sanitaires développés dans le cadre de l’épidémie de Covid-19 (dits alternatifs)
Les autorités travaillent avec les industriels du textile pour développer des masques qui, en complément des gestes barrière, offrent une protection adaptée pour certaines activités professionnelles, en dehors du domaine médical. Deux nouvelles catégories ont ainsi été définies, avec des spécifications adaptées :
- Les masques individuels à usage des professionnels en contact avec le public
L’usage de ces masques est destiné aux populations amenées à recevoir du public dans le cadre de leurs activités professionnelles (policiers, gendarmes, hôtesses de caisses, etc.).
- Les masques de protection à visée collective pour protéger l’ensemble d’un groupe
Ces masques sont destinés à l’usage d’individus ayant des contacts occasionnels avec d’autres personnes, dans le cadre professionnel. Ce masque pourra être porté par l’ensemble des individus d’un sous-groupe (entreprise, service…) ou en présence d’autres individus porteurs d’un masque d’une autre catégorie, lorsque le poste ou les conditions de travail le nécessitent. Ils permettent d’assurer une protection des collègues ou tiers évoluant dans l’environnement immédiat de travail.
L’utilisation de ces deux dernières catégories de masques (alternatifs) s’inscrit dans la stricte application des mesures liées au confinement, des mesures d’organisation du travail ainsi que des gestes barrières. Leurs spécifications techniques et performances sont mentionnées sur l’étiquetage et la notice d’utilisation.
A noter : Les masques « fait maison » ou « do it yourself » non normés et non testés ne peuvent être utilisés en milieu professionnel.
A noter : le Ministère du Travail autorise l’utilisation des masques FFP2 dont la date de péremption n’excède pas 24 mois et qui doivent impérativement respecter des consignes cumulatives de stockage et de test préalable (voir ci-dessus – Q/R du ministère du travail dans sources utiles).
Sources utiles :
Note d’information interministérielle du 29/03/20 (DGS/DGE/DGT) : https://www.entreprises.gouv.fr/files/files/home/Masques_reservees_a_des_usages_non_sanitaires.pdf
Foire aux questions sur les différents types de masques et leur utilisation : https://www.entreprises.gouv.fr/files/files/2100-FAQ-Questions-pour-les-differents-types-de-masques.pdf
Question/réponse du ministère du travail : https://travail-emploi.gouv.fr/actualites/l-actualite-du-ministere/article/coronavirus-questions-reponses-pour-les-entreprises-et-les-salaries
II) L’ACQUISITION DE MASQUES
- Une plateforme nationale B2B : STOPCOVID19.fr
Il s’agit d’une plateforme B2B, exclusivement destinée aux professionnels. Elle permet à des fabricants et distributeurs de produits et de matériels de protection, ainsi qu’à leurs prestataires de services et sous-traitants, de commercialiser leur offre auprès des professionnels de santé (hôpitaux, cliniques, centres de soins, pharmacies, etc.), des maisons de retraites ou EHPAD, et de toutes les entreprises ayant besoin de protéger leur personnel dans la lutte contre le Covid-19. Les demandes des professionnels de santé sont traitées en priorité mais toutes les demandes de clients ont bien entendu vocation à être traitées. Elle permet d’acquérir notamment des masques alternatifs de protection à usage non sanitaire destinés à un usage professionnel.
Au 6 avril, elle a déjà permis la commande de plus de 307 000 litres de gels et solutions hydro-alcooliques, 1 260 000 masques de type chirurgicaux, FFP2 ou équivalents, et 130 000 masques alternatifs à usage professionnel non sanitaire. Elle comprend aujourd’hui 68 vendeurs enregistrés (tous matériels confondus).
A noter : une plateforme régionale plus spécifiquement destinée aux TPE/PME est en cours de mise en place.
- Des fabricants français de masques « alternatifs » testés par le gouvernement
Plusieurs centaines d’entreprises et groupements d’entreprises ont d’ores et déjà proposé des solutions alternatives. Ces propositions ont fait l’objet de tests de filtration et de perméabilité conduits par la Direction Générale de l’Armement. La liste des producteurs ainsi que les résultats des tests des entreprises qui en feront la demande sont publiés – avec leurs coordonnées sur le site du ministère des finances (voir ci-dessous – sources utiles).
- Des possibilités d’importation
Les entreprises peuvent désormais se fournir directement auprès de producteurs étrangers. Toute importation supérieure à 5 millions de masques sur une période glissante de trois mois devra toutefois être déclarée à l’Etat – covid19-imports@sante.gouv.fr – qui disposera d’un délai court pour confirmer son intérêt à se substituer en tout ou partie à l’acheteur. Par ailleurs, toute importation est soumise aux procédures de dédouanement – voir procédure ci-dessus dans sources utiles.
Les entreprises sont invitées à faire preuve de solidarité dans leurs approvisionnements avec les entreprises plus petites de leur secteur en les aidant à s’approvisionner.
Une liste d’importateurs de masques a été validée par le gouvernement. Chaque importateur figurant dans la liste a fait l’objet d’un travail de qualification rapide : prise de contact, compléments et consolidation des informations, attention portée au sérieux et à la fiabilité de l’entreprise (complétude et précision des informations, caractère sérieux des échanges intervenus, existence d’un flux de commandes en cours, expérience en Chine, références, etc.). Pour autant, ce travail de qualification rapide ne se substitue naturellement pas aux vérifications et négociations des entreprises.
Sources utiles :
Présentation de la plateforme nationale et accès : https://www.entreprises.gouv.fr/covid-19/plateforme-de-mise-en-relation-fabricants-et-clients-de-produits-de-sant%C3%A9
Liste des fabricants de masques « alternatifs » : https://www.entreprises.gouv.fr/files/files/home/Masques_alternatifs.pdf
Importation de masques – infographie douanes :
https://suresnesbusinessclub.com/wp-content/uploads/2020/04/Importer-des-masques.pdf